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Письма к А.А.Воейковой

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🌏 Язык оригинала Русский

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1.
Maintenant que la tourmente s'appaise un peu et que notre horizon commence à s'éclaircir, j'ose croire, qu'il n'y a pas trop d'indiscrétion à venir me rappeler à votre hon souvenir et à vous prier de me donner de vos nouvelles. Je vous prie de croire, que je n'ai pas attendu jusqu'à ce moment pour en avoir d'indirectes et pour savoir ce qui se passait chez vous. Je voyais de temps en temps quelques personnes, qui pouvaient satisfaire là dessus ma tendre curiosité et sollicitude. Mais cela ne me suffit pas. J'aimerais bien à avoir un certificat de vie et de santé signé de votre main. C'est à cette fin, que je m'adresse directement à vous. Quant à nous, au moment, où nous comptions aller à la campagne près de Moscou, nous nous sommes trouvés pris entre deux peurs, c. à. d. entre deux choléras, celui de Moscou et de Pétersbourg, et nous avons fini par nous réfugier à l'institut forestier. Nous y sommes, Dieu merci, assez bien, sans quelques petites alarmes et quelques légères indispositions, qui viennent de temps en temps nous remettre sur le qui vive. Nous avons de bonnes nouvelles des Karamzine. Ils n'ont pas de choléra dans leur contrée. C'est tout dire. Par le temps, qui court, on n'est pas exigeant. Dès qu'un pays n'est point livré aux révolutions ou au choléra, on s'y croit dans le paradis terrestre. J'espère, que c'est votre cas dans le bien heureux Sergueewka, paradis toujours et aujourd'hui à ce titre doublement et triplement paradis. Pour charmer mes ennuis et distraire ma mélancolie je me reporte souvent en idée sous l'ombrage hospitalier de vos arbres touffus et embaumés. C'est particulièrement après demain que je compte y faire mentalement, d'esprit et de coeur un pèlerinage pieux et poétique. Si vous êtes douée d'une seconde vue, et toute femme en est douée quand elle le veut bien, vous pourrez me voir le 22 dans la foule des vassaux qui viendront déposer aux pieds de leur jeune et belle souveraine, l'hommage de leurs félicitations, de leurs voeux et de leur profond dévouement. Pour finir par quelque chok, qui puisse donner à ma lettre un intérêt personnel à vos yeux, et pour que vous ne puissiez pas me reprocher de ne penser qu'à moi et à ce qui me tient au coeur, je vous prierai de me donner des nouvelles du p. Tscherkaski. Adressez-moi, je vous prie, votre réponse в Государственный заемный банк, car je ne mets pas en doute votre charité et je suis convaincu que vous me ferez l'aumône de' quelques mots.
Maintenant que la tourmente s'appaise un peu et que notre horizon commence à s'éclaircir, j'ose croire, qu'il n'y a pas trop d'indiscrétion à venir me rappeler à votre hon souvenir et à vous prier de me donner de vos nouvelles. Je vous prie de croire, que je n'ai pas attendu jusqu'à ce moment pour en avoir d'indirectes et pour savoir ce qui se passait chez vous. Je voyais de temps en temps quelques personnes, qui pouvaient satisfaire là dessus ma tendre curiosité et sollicitude. Mais cela ne me suffit pas. J'aimerais bien à avoir un certificat de vie et de santé signé de votre main. C'est à cette fin, que je m'adresse directement à vous. Quant à nous, au moment, où nous comptions aller à la campagne près de Moscou, nous nous sommes trouvés pris entre deux peurs, c. à. d. entre deux choléras, celui de Moscou et de Pétersbourg, et nous avons fini par nous réfugier à l'institut forestier. Nous y sommes, Dieu merci, assez bien, sans quelques petites alarmes et quelques légères indispositions, qui viennent de temps en temps nous remettre sur le qui vive. Nous avons de bonnes nouvelles des Karamzine. Ils n'ont pas de choléra dans leur contrée. C'est tout dire. Par le temps, qui court, on n'est pas exigeant. Dès qu'un pays n'est point livré aux révolutions ou au choléra, on s'y croit dans le paradis terrestre. J'espère, que c'est votre cas dans le bien heureux Sergueewka, paradis toujours et aujourd'hui à ce titre doublement et triplement paradis. Pour charmer mes ennuis et distraire ma mélancolie je me reporte souvent en idée sous l'ombrage hospitalier de vos arbres touffus et embaumés. C'est particulièrement après demain que je compte y faire mentalement, d'esprit et de coeur un pèlerinage pieux et poétique. Si vous êtes douée d'une seconde vue, et toute femme en est douée quand elle le veut bien, vous pourrez me voir le 22 dans la foule des vassaux qui viendront déposer aux pieds de leur jeune et belle souveraine, l'hommage de leurs félicitations, de leurs voeux et de leur profond dévouement. Pour finir par quelque chok, qui puisse donner à ma lettre un intérêt personnel à vos yeux, et pour que vous ne puissiez pas me reprocher de ne penser qu'à moi et à ce qui me tient au coeur, je vous prierai de me donner des nouvelles du p. Tscherkaski. Adressez-moi, je vous prie, votre réponse в Государственный заемный банк, car je ne mets pas en doute votre charité et je suis convaincu que vous me ferez l'aumône de' quelques mots.
C'est dans cet espoir, que je vous baise la main et vous prie d'agréer l'hommage de mes sentiments affectueux et dévoués.
Wiazemsky.
Ma femme et Marie vous disent mille amitiés.
2.
3 août 1848.
Je vous remercie de tout mon coeur, chère mademoiselle Voyeikoff, pour votre bonne lettre. La complaisance, que vous avez eu de porter à la connaissance de Madame la grande duchesse mon humble souvenir, mes voeux et mes félicitations et l'indulgence avec laquelle elle a bien voulu les agréer, me donnent aujourd'hui le courage de vous envoyer la pièce de vers ci-jointe. Elle a été écrite à mon retour de Sersgueewka et est restée en quarantaine dans mon portefeuille jusqu'à ce moment: à chaque jour sa peine. Le choléra et de médiocres vers à la fois, c'en était beaucoup trop. Maintenant on peut avec moins de scrupule se permettre d'ennuyer un peu son monde. Le cas est moins grave. En tout cas vous verrez, que ces vers ne sont point une fiction. Ce sont des souvenirs, des impressions de voyage recueillis sur les lieux. C'est leur seul mérite, mais c'est aussi leur, coté faible. Ils doivent perdre à la comparaison avec l'original et la réalité. Quoi qu'il en soit, les voici tels, qu'ils sont. Je les confie et les recommande à votre discrétion ou indiscrétion, comme vous le jugerez à propos. Oui, certainement il y avait un peu de malice dans ma question au sujet de l'illustre prince, et vous n'êtes pas trop naïve en ne vous en étant pas doutée.
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