«Приключения Оливера Твиста» на французском языке

Oliver Twist
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✒ Автор | Чарльз Диккенс |
📖 Страниц | 768 |
⏰ Время чтения | 28 часов 30 минут |
💡 Опубликовано | 1838 |
🌏 Язык оригинала | Английский |
📌 Типы | Биография и мемуары , Роман |
📌 Жанры | Детская литература, Драма, Историческое, Приключенческое, Проза, Психологическое, Реализм, Социальное |
📌 Секции | Исторический роман , Приключенческий роман , Психологический роман , Реалистический роман , Социальный роман |
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Chapitre 1. Du lieu où naquit Olivier Twist, et des circonstances qui accompagnèrent sa naissance
Parmi les divers monuments publics qui font l’orgueil d’une ville dont, par prudence, je tairai le nom, et à laquelle je ne veux pas donner un nom imaginaire, il en est un commun à la plupart des villes grandes ou petites : c’est le dépôt de mendicité. Un jour, dont il n’est pas nécessaire de préciser la date, d’autant plus qu’elle n’est d’aucune importance pour le lecteur, naquit dans ce dépôt de mendicité le petit mortel dont on a vu le nom en tête de ce chapitre.
Longtemps après que le chirurgien des pauvres de la paroisse l’eut introduit dans ce monde de douleur, on doutait encore si le pauvre enfant vivrait assez pour porter un nom quelconque : s’il eût succombé, il est plus que probable que ces mémoires n’eussent jamais paru, ou bien, ne contenant que quelques pages, ils auraient eu l’inestimable mérite d’être le modèle de biographie le plus concis et le plus exact qu’aucune époque ou aucun pays ait jamais produit.
Quoique je sois peu disposé à soutenir que ce soit pour un homme une faveur extraordinaire de la fortune, que de naître dans un dépôt de mendicité, je dois pourtant dire que, dans la circonstance actuelle, c’était ce qui pouvait arriver de plus heureux à Olivier Twist : le fait est qu’on eut beaucoup de peine à décider Olivier à remplir ses fonctions respiratoires, exercice fatigant, mais que l’habitude a rendu nécessaire au bien-être de notre existence ; pendant quelque temps il resta étendu sur un petit matelas de laine grossière, faisant des efforts pour respirer, balança pour ainsi dire entre la vie et la mort, et penchant davantage vers cette dernière. Si pendant ce court espace de temps Olivier eût été entouré d’aïeules empressées, de tantes inquiètes, de nourrices expérimentées et de médecins d’une profonde sagesse, il eût infailliblement péri en un instant ; mais comme il n’y avait là personne, sauf une pauvre vieille femme, qui n’y voyait guère par suite d’une double ration de bière, et un chirurgien payé à l’année pour cette besogne, Olivier et la nature luttèrent seul à seul. Le résultat fut qu’après quelques efforts, Olivier respira, éternua, et donna avis aux habitants du dépôt, de la nouvelle charge qui allait peser sur la paroisse, en poussant un cri aussi perçant qu’on pouvait l’attendre d’un enfant mâle qui n’était en possession que depuis trois minutes et demie de ce don utile qu’on appelle la voix.
Au moment où Olivier donnait cette première preuve de la force et de la liberté de ses poumons, la petite couverture rapiécée jetée négligemment sur le lit de fer s’agita doucement. La figure pâle d’une jeune femme se souleva péniblement sur l’oreiller, et une voix faible articula avec difficulté ces mots : « Que je vois mon enfant avant de mourir ! »
Le chirurgien était assis devant le feu, se chauffant et se frottant les mains tour à tour. À la voix de la jeune femme il se leva, et s’approchant du lit, il dit avec plus de douceur qu’on n’en eût pu attendre de son ministère :
« Oh ! il ne faut pas encore parler de mourir.
– Oh ! non, que Dieu la bénisse, la pauvre chère femme, dit la garde en remettant bien vite dans sa poche une bouteille dont elle venait de déguster le contenu avec une évidente satisfaction ; quand elle aura vécu aussi longtemps que moi, monsieur, qu’elle aura eu treize enfants et en aura perdu onze, puisque je n’en ai plus que deux qui sont avec moi au dépôt, elle pensera autrement. Voyons, songez au bonheur d’être mère, avec ce cher petit agneau. »
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