«The Scalp Hunters» in francese
Les Chasseurs de chevelures
51 voto
✒ Autore | Thomas Mayne Reid |
📖 Pagine | 514 |
⏰ Tempo di lettura | 22 ore 30 minuti |
💡 Pubblicato | 1851 |
🌏 Lingua originale | Inglese |
📌 Tipo | Romanzi |
📌 Generi | Avventura, Realismo |
📌 Sezioni | Romanzo di avventura , Romanzo realistico |
Indice del libro
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The Scalp Hunters: leggi il libro in francese.
INTRODUCTION. LES SOLITUDES DE L'OUEST.
Déroulez la mappemonde, et jetez les yeux sur le grand continent de l'Amérique du Nord. Au delà de l'Ouest sauvage, plus loin vers le couchant, portez vos yeux : franchissez les méridiens ; n'arrêtez vos regards que quand ils auront atteint la région où les fleuves aurifères prennent leur source au milieu des pics couverts de neiges éternelles. Arrêtez-les là. Devant vous se déploie un pays dont l'aspect est vierge de tout contact des mains de l'homme, une terre portant encore l'empreinte du moule du Créateur comme le premier jour de la création ; une région dont tous les objets sont marqués à l'image de Dieu. Son esprit, que tout environne, vit dans la silencieuse grandeur des montagnes, et parle dans le mugissement des fleuves. C'est un pays où tout respire le roman, et qui offre de riches réalités à l'esprit d'aventure. Suivez-moi en imagination, à travers des scènes imposantes d'une beauté terrible, d'une sublimité sauvage.
Je m'arrête dans une plaine ouverte. Je me tourne vers le nord, vers le sud, vers l'est et vers l'ouest ; et, de tous côtés, j'aperçois le cercle bleu du ciel qui m'environne. Ni roc, ni arbre ne vient rompre la ligne de l'horizon. De quoi est couverte cette vaste étendue ? d'arbres ? non ; d'eau ? non ; d'herbe ? non ; elle est couverte de fleurs ! Aussi loin que mon œil peut s'étendre, il aperçoit des fleurs, toujours des fleurs, encore des fleurs ! C'est comme une carte coloriée, une peinture brillante, émaillée de toutes les fleurs du prisme. Là-bas, le jaune d'or ; c'est l'hélianthe qui tourne son disque-cadran vers le soleil. À côté l'écarlate ; c'est la mauve qui élève sa rouge bannière. Ici, c'est un parterre de la monarda pourpre ; là, c'est l'euphorbe étalant ses feuilles d'argent ; plus loin, les fleurs éclatantes de l'asclepia font prédominer l'orangé ; plus loin encore, les yeux s'égarent sur les fleurs roses du cléomé. La brise les agite. Des millions de corolles font flotter leurs étendards éclatants. Les longues tiges des hélianthes se courbent et se relèvent en longues ondulations, comme les vagues d'une mer dorée.
Ce n'est pas tout. L'air est plein de senteurs douces comme les parfums de l'Arabie et de l'Inde. Des myriades d'insectes agitent leurs ailes charmantes, semblables à des fleurs. Les oiseaux-mouches voltigent alentour, brillants comme des rayons égarés du soleil, ou, se tenant en équilibre par l'agitation rapide de leurs ailes, boivent le nectar au fond des corolles ; et l'abeille sauvage, les aisselles chargées, grimpe le long des pistils mielleux, ou s'élance vers sa ruche lointaine avec un murmure joyeux. Qui a planté ces fleurs ? Qui les a mélangées dans ces riches parterres ? La nature. C'est sa plus belle parure, plus harmonieuse dans ses nuances que les écharpes de cachemire. Cette contrée, c'est la mauvaise prairie. Elle est mal nommée : c'est le JARDIN DE DIEU.
La scène change. Je suis, comme auparavant, dans une plaine environnée d'un horizon dont aucun obstacle ne brise le cercle. Qu'ai-je devant les yeux ? des fleurs ? Non ; pas une seule fleur ne se montre, et l'on ne voit qu'une vaste étendue de verdure vivante. Du nord au sud, de l'est à l'ouest, s'étend l'herbe de la prairie, verte comme l'émeraude, et unie comme la surface d'un lac endormi. Le vent rase la plaine, agitant l'herbe soyeuse ; tout est en mouvement, et les taches d'ombre et de lumière qui courent sur la verdure ressemblent aux nuages pommelés fuyant devant le soleil d'été. Aucun obstacle n'arrête le regard qui rencontre par hasard la forme sombre et hérissée d'un buffalo, ou la silhouette déliée d'une antilope ; parfois il suit au loin le galop rapide d'un cheval sauvage blanc comme la neige. Cette contrée est la bonne prairie, l'inépuisable pâturage du bison.
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