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«Mansfield Park» in francese

Il libro Mansfield Park in francese

Le Parc de Mansfield

3.65 voti
✒ Autore
📖 Pagine439
⏰ Tempo di lettura 18 ore
💡 Pubblicato1814
🌏 Lingua originale Inglese
📌 Tipo Romanzi
📌 Generi Dramma, Amore, Storico, Prosa, Psicologico, Realismo, Satira, ironia, Sociale, Ironico
📌 Sezioni Romance storico , Romanzo storico , Romanzo d'amore , Romanzo psicologico , Romanzo realistico , Romanzo sociale

Indice del libro

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Mansfield Park: leggi il libro in francese.

Tome I

CHAPITRE PREMIER

Il y a une trentaine d’années, miss Maria Ward, de la petite ville d’Huntingdon, n’ayant que sept mille livres sterling pour fortune, eut le bonheur de captiver sir Thomas Bertram, propriétaire du parc de Mansfield dans le comté de Northampton, et de se trouver par-là élevée au rang d’épouse d’un baronet, avec tous les agrémens et l’importance d’une belle maison et d’un grand revenu. Tout Huntingdon se récria sur les avantages d’un tel mariage ; l’oncle de miss Maria lui-même, qui était un homme de robe, reconnut qu’elle aurait dû posséder trois mille livres sterling de plus pour pouvoir y prétendre avec quelque raison. Elle avait deux sœurs qui, aussi jolies qu’elle, paraissaient devoir se ressentir de son élévation ; mais il n’y a pas dans le monde autant d’hommes d’une grande fortune, que de jolies femmes qui les méritent. Miss Ward, l’aînée des sœurs de miss Maria, après avoir attendu cinq ou six ans, fut obligée de s’attacher au révérend monsieur Norris, ami de son beau-frère, qui n’avait que fort peu de biens ; et miss Fanny, la plus jeune des trois sœurs, fut encore plus mal partagée. Le mariage de miss Ward ne fut pas toutefois désavantageux : sir Thomas s’étant trouvé heureusement à même de procurer à son ami le presbytère de Mansfield, et monsieur et madame Norris commencèrent leur carrière de félicité conjugale avec un revenu de près de mille livres sterling par an. Mais miss Fanny se maria tout à fait contre le gré de sa famille, en s’unissant à un lieutenant de marine, sans éducation, sans fortune, et sans aucune protection. Elle pouvait difficilement faire un plus mauvais choix. Sir Thomas avait le désir de voir toutes les personnes qui étaient liées à sa famille dans une situation respectable, et il aurait volontiers cherché à améliorer celle de la sœur de lady Bertram ; mais avant qu’il eût trouvé quelque moyen d’y réussir, une rupture absolue entre les deux sœurs avait eu lieu. Pour s’épargner des remontrances inutiles, miss Fanny, devenue madame Price, n’avait point écrit à sa famille au sujet de son mariage, qu’après l’avoir contracté. Lady Bertram, qui était d’un caractère singulièrement tranquille et indolent, se serait volontiers contentée d’abandonner sa sœur et de n’y plus penser ; mais madame Norris avait un esprit d’activité qui ne put être satisfait qu’après qu’elle eut écrit une longue lettre pleine de reproches, pour lui représenter la folie de sa conduite et la menacer de toutes les conséquences fâcheuses qui pourraient en résulter. Madame Price fut piquée et courroucée. Une réponse qui renfermait les deux sœurs dans ses plaintes amères, et qui contenait des réflexions peu respectueuses sur l’orgueil de sir Thomas, à qui madame Norris ne manqua pas de communiquer cette lettre, interrompit toute communication entre madame Price et ses sœurs pendant un espace de temps considérable.
La distance entre leurs demeures était si grande, et leur position dans le monde était si différente, que, pendant onze ans, les uns et les autres ignorèrent à peu près mutuellement leur existence. Il n’y eut que madame Norris qui, de temps en temps, annonçât avec humeur à sir Thomas, qui en était surpris, que sa sœur Fanny était encore accouchée d’un autre enfant. Au bout de onze ans cependant, madame Price ne put se résoudre à conserver plus long-temps de l’orgueil et du ressentiment, et à perdre une liaison de famille qui pouvait lui donner de l’assistance. Des enfans en grand nombre, et qui pouvaient se multiplier encore, un mari incapable de prendre un service actif, mais qui n’en était pas moins enclin aux plaisirs de la table, et un très-faible revenu pour subvenir à l’entretien de sa famille, déterminèrent madame Price à rechercher, à regagner l’affection des amis qu’elle avait si inconsidérément négligés. Elle écrivit en conséquence à lady Bertram, et peignit ses regrets et sa situation de manière à la disposer, ainsi que son époux, à une réconciliation. Elle était sur le point d’accoucher de son neuvième enfant, et après avoir rappelé cette circonstance et imploré leur protection pour l’enfant attendu, elle ne cachait point combien les huit autres pourraient avoir besoin de leur appui par la suite. Son aîné était un garçon de dix ans, plein d’ardeur et de bonne volonté, et qui désirait déjà ardemment d’avoir une carrière à suivre. Mais que pouvait-elle faire pour lui ? S’il pouvait par la suite être utile à sir Thomas dans ses possessions d’Amérique, tous les emplois lui seraient bons, ou bien il prendrait la carrière de la marine pour les Indes orientales, si cela paraissait plus convenable à sir Thomas.
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