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«Marienkind» in francese con traduzione

L'enfant de Marie

49 voti
✒ Autore
📖 Pagine5
⏰ Tempo di lettura 20 minuti
💡 Pubblicato1812
🌏 Lingua originale Tedesco
📌 Tipo Favola, fiaba
📌 Generi Letteratura per ragazzi, Parabola

Marienkind: leggi il libro con traduzione parallela in italiano.

Près de l'entrée d'une grande forêt vivait un bûcheron avec sa femme et son seul enfant, qui était une jeune fille âgée de trois ans. Mais ils étaient si pauvres qu'ils ne savaient que lui donner à manger, car ils n'avaient que leur pain de chaque jour. Un matin le bûcheron s'en alla tout soucieux travailler dans la forêt, et, comme il fendait du bois, une grande et belle femme se présenta tout à coup devant lui: elle portait sur la tète une couronne d'étoiles brillantes, et, lui adressant la parole, elle lui dit: "Je suis la Vierge Marie, mère du petit enfant Jésus; tu es pauvre et misérable, amène-moi ton enfant; je l'emporterai avec moi, je serai sa mère et j'en prendrai soin." Le bûcheron obéit; il alla chercher son enfant et le remit à la Vierge Marie, qui l'emporta là-haut dans le ciel. Là l'enfant se trouvait très heureuse; elle mangeait du biscuit, buvait d'excellente crème; ses vêtements étaient d'or, et les anges jouaient avec elle. Quand elle eut atteint quatorze ans, la Vierge Marie l'appela un jour et lui dit: "Ma chère enfant, j'ai un grand voyage à l'aire; je te confie ces clefs des treize portes du paradis. Tu peux en ouvrir douze et voir les merveilles qu'elles renferment; mais la treizième porte qu'ouvre cette petite clef que voici, celle-là t'est défendue; garde-toi bien de l'ouvrir, car il t'arriverait malheur." La jeune fille promit d'obéir, et, quand la Vierge Marie fut partie, elle commença à visiter les appartements du ciel; chaque jour elle en ouvrait un jusqu'à ce qu'elle eût achevé de voir les douze. Dans chacun se trouvait un apôtre entouré de tant de lumière que de sa vie elle n'avait vu un pareil éclat ni une telle magnificence. Elle s'en réjouit, et les bons anges qui l'accompagnaient toujours s'en réjouissaient avec elle. Maintenant restait encore la porte défendue; elle se sentit une grande envie de savoir ce qui était caché là derrière, et elle dit aux bons anges: " Je ne veux pas l'ouvrir tout entière, mais je voudrais l'entrebâiller un peu, pour que nous puissions voir à travers l'ouverture. "Oh! non," dirent les bons anges, "ce serait un péché: la Vierge Marie l'a défendu, et il pourrait, bien t'en arriver malheur." La jeune fille ne dit rien, mais le désir et la curiosité continuèrent à parler dans son cœur et à la tourmenter sans lui laisser de repos. Quand les bons anges furent enfin partis, elle pensa en elle-même: "Maintenant je suis toute seule; qui me verra?" Et elle alla prendre la clef. Quand elle l'eut prise, elle la mit dans le trou de la serrure, et, quand elle l'y eut placée, elle tourna. La porte s'ouvrit et elle vit au milieu du feu et de la lumière la Trinité assise; elle toucha légèrement la lumière du bout de son doigt, et son doigt devint couleur d'or. Alors elle eut peur, elle ferma bien vite la porte et se sauva. Mais elle continua d'avoir peur, quoi qu'elle fit, et son cœur , battait toujours sans vouloir se calmer, et la couleur de l'or restait sur son doigt et ne s'effaçait pas, quelque soin qu'elle prît de le laver.
Davanti a un gran bosco viveva un taglialegna con la moglie e l'unica figlia, una bambina di tre anni. Ma erano così poveri che non tutti i giorni avevano il pane e non sapevano che cosa dare da mangiare alla bimba. Un giorno il taglialegna andò a lavorare nel bosco tutto preoccupato e, mentre tagliava la legna, gli apparve all'improvviso una bella signora d'alta statura, che aveva una corona di stelle lucenti sul capo, e gli disse: "Io sono la Vergine Maria, la madre del Bambino Gesù; tu sei povero e bisognoso: portami la tua bimba; la prenderò con me, sarò la sua mamma e provvederò a lei." Il taglialegna prese la bimba e la diede alla Vergine Maria che la portò con s‚ in Cielo. Là stava bene: mangiava marzapane, beveva latte dolce, i suoi vestiti erano d'oro e gli angioletti giocavano con lei. Quando ebbe quattordici anni, la Vergine Maria la chiamò a s‚ e disse: "Cara bambina, devo fare un lungo viaggio; prendi in consegna le chiavi delle tredici porte del regno dei Cieli: dodici puoi aprirle e contemplare le meraviglie che custodiscono, ma la tredicesima, per cui si deve usare questa piccola chiave, ti è vietata; guardati dall'aprirla, o sarai infelice." La ragazza promise di essere ubbidiente e, quando la Vergine Maria se ne fu andata, incominciò a visitare le stanze del regno dei cieli: ogni giorno ne visitava una, fino a quando ne ebbe viste dodici. In ogni stanza c'era un apostolo, e all'intorno un grande splendore. Ella gioiva non avendo mai visto in vita sua tanta magnificenza e grandiosità, e gli angioletti, che l'accompagnavano sempre, gioivano con lei. Ora non rimaneva che la porta proibita; ella provò un gran desiderio di sapere che cosa nascondesse, e disse agli angioletti: "Non voglio aprirla del tutto, ma soltanto un pochino, che si possa vedere attraverso la fessura." - "Ah, no," esclamarono gli angioletti, "sarebbe peccato: la Vergine Maria lo ha proibito e potrebbe essere la tua rovina." Allora ella tacque, ma non tacquero la curiosità e la brama che continuavano a tormentarla in cuor suo. E una volta che gli angioletti erano via, ella pensò: "Ora sono sola: chi può vedermi?" Così prese la chiave, e dopo averla presa la infilò nella serratura, e dopo averla infilata la girò. La porta si spalancò, ed ella vide la Trinità circonfusa di fuoco e splendore. Sfiorò appena quel fulgore con il dito, ed esso si ricoprì d'oro. Allora fu presa dalla paura, chiuse violentemente la porta e corse via. Ma qualsiasi cosa facesse, la paura non passava e il cuore continuava a battere forte, e non si voleva chetare, e anche l'oro rimase sul dito e non se ne andò, per quanto lo lavasse.
Au bout de peu de jours la Vierge Marie revint de son voyage, appela la jeune fille et lui demanda les clefs du paradis. Pendant qu'elle présentait le trousseau, la Vierge la regarda et lui dit: "N'as-tu pas aussi ouvert la treizième porte?" - "Non," répondit-elle. La Vierge porta la main à son cœur; elle sentit qu'il battait et battait très fort, et s'aperçut bien qu'elle avait violé son commandement et ouvert la porte défendue. Elle lui dit encore: "En vérité, ne l'as-tu pas fait?" - "Non," dit une seconde fois la jeune fille. La Vierge regarda le doigt qui s'était doré en touchant la lumière du ciel, et ne douta plus que l'enfant ne fût coupable, et lui dit une troisième fois: "Ne l'as-tu pas fait?" - "Non," dit la jeune fille une troisième fois. La Vierge Marie dit alors: "Tu ne m'as pas obéi et tu as menti; tu ne mérites plus de rester dans le ciel."
Dopo pochi giorni la Vergine Maria ritornò dal suo viaggio. Chiamò la fanciulla e disse: "Ridammi le chiavi del Cielo." Quando la fanciulla le porse il mazzo, la Vergine la guardò e le chiese: "Non hai forse aperto anche la tredicesima porta?" - "No," rispose. La Vergine le mise la mano sul cuore, sentì come batteva e capì che ella aveva trasgredito il suo ordine e aveva aperto la porta. Domandò ancora una volta: "Davvero non l'hai fatto?" - "No," rispose la fanciulla per la seconda volta. Allora la Vergine scorse il dito d'oro, con il quale la fanciulla aveva sfiorato il fuoco divino, vide che aveva peccato e domandò per la terza volta: "Non l'hai fatto?" - "No," rispose la fanciulla per la terza volta. Allora la Vergine Maria disse: "Non mi hai obbedito, hai mentito: non sei più degna di stare in Cielo."
La jeune fille tomba dans un profond sommeil, et, quand elle se réveilla, elle était couchée sur le sol, au milieu d'un endroit désert. Elle voulut appeler, mais elle ne pouvait faire entendre aucun son; elle se leva et voulut se sauver, mais, de quelque côté qu'elle se tournât, elle était arrêtée par un épais taillis qu'elle ne pouvait franchir. Dans le cercle où elle était ainsi enfermée se trouvait un vieil arbre dont le tronc creux lui servit d'habitation. La nuit elle y dormait, et, quand il faisait de la pluie ou de l'orage, elle y trouvait un abri. Des racines, des baies sauvages étaient sa seule nourriture, et elle en cherchait aussi loin qu'elle pouvait aller. Pendant l'automne, elle ramassait les feuilles de l'arbre, les portait dans le creux, et quand la neige et le froid arrivaient, elle venait s'y cacher. Ses vêtements s'usèrent à la fin et se détachèrent par lambeaux; il fallut encore qu'elle s'enveloppât dans les feuilles. Puis, dès que le soleil reprenait sa chaleur, elle sortait, se plaçait au pied de l'arbre, et ses longs cheveux la couvraient de tous côtés comme un manteau. Elle demeura longtemps dans cet état, éprouvant toutes les misères et toutes les souffrances du monde.
La fanciulla cadde in un sonno profondo e, quando si risvegliò, giaceva sulla terra vicino a un albero alto, circondato da una fitta boscaglia impossibile a penetrarsi. La sua bocca era muta e non poteva pronunciare parola. Nell'albero vi era una cavità dov'ella dormiva di notte e si riparava quando pioveva o vi era tempesta. Radici e bacche erano il suo unico nutrimento, le cercava fin dove poteva arrivare. In autunno raccoglieva le foglie dell'albero, le portava nella cavità e, se nevicava o gelava, si copriva con esse. I suoi vestiti si sciuparono e le caddero di dosso e dovette così avvolgersi nelle foglie. Appena il sole splendeva caldo, usciva e si sedeva davanti all'albero, e i suoi lunghi capelli la ricoprivano da ogni parte come un mantello. Così visse a lungo e sentì il dolore e la miseria del mondo.
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